• Kirkjubaejarklaustur
• Skaftafell
• Fjallsarlon
• Breidarlon
• Jökulsarlon
• Skaftafell
Ce matin, le temps ne s’est pas amélioré, ça crachine, tout est pris dans les nuages, il fait 9°. Nous avions envisagé de retenter le Laki si la météo s’était améliorée. Comme ce n’est pas le cas et que nous sommes maintenant à moins d’une semaine du départ, nous décidons de continuer vers l’Est.
Le matériel de camping est bien mouillé, nous chargeons sommairement tout à l’arrière du Defender, départ en direction du parc national de Skaftafell.
Plutôt que le camping à proximité du « visitor center » nous choisissons le camping de Svinafell, (2000 kr / nuit) un peu plus loin, mieux pourvu (grande salle commune avec cuisine avec 3 plaques de cuisson). Ce sera notre camp de base pour les visites prévues à Jökulsarlon. La météo est mauvaise, installation au camping en fin de matinée, en espérant une amélioration dans l’après-midi. »
Nous reportons au lendemain la visite des cascades du parc et décidons de partir en direction de Jökulsarlon. Le choix se révèle bon car plus nous allons vers l’Est plus le ciel présente une belle couleur bleue. Les nuages reviennent vite, mais le soleil, perce et la lumière met en valeur les reliefs des blocs de glace. Premier arrêt auprès du Fjallsarlon, qui est accessible depuis les deux rives de la rivière. La langue glacière du Fjallsjökull déverse dans un petit lac ses blocs de glace qui flottent à la surface. Lieu plus tranquille et moins célèbre que le Jökulsarlon, les cars de touristes ne s’y arrêtent pas. Premières photos de repérage, mais nous y reviendrons.
Nous poussons ensuite jusqu’au Breidarlon, lac plus grand, lui aussi au pied d’une langue glaciaire. Mais curieusement aucun iceberg n’y flotte.
Arrêt avant le parking principal du fameux Jökulsarlon, nous escaladons la butte (dépôt morainique) qui entoure le lac et qui donne un point de vue élevé et d’ensemble.
Même si le ciel s’est recouvert entre temps, le spectacle est extraordinaire et la réputation du site justifiée.
Pour cette première visite, nous resterons 6 heures sur place, en allant également à proximité, sur la plage de sable noir où les vagues charrient les petits icebergs en les usant jusqu’à les transformer en blocs sculptés transparents. Ils finissent comme des diamants posés sur un écrin noir, offerts à l’érosion naturelle par le « grand bijoutier ». »
Robert s’est éloigné et essaie de photographier le ballet des oiseaux, il se fait agresser par un grand labbe qui lui plonge dessus à plusieurs reprises.
Nouvel arrêt sur le chemin de retour au Fjallsarlon.
Au camping vers 23 heures, sur la route, le crachin est revenu. Il fait 9°.
Kilomètres du jour : 200.
les images du jour