kilomètres & budget
Au total 7816 kms parcourus, dont 4884 en Islande.
Moyenne des kilomètres / jour en Islande : 174
37 jours de voyage, dont 28 entiers en Islande
Consommation gasoil du Defender : 11,02 litres / 100 kms (pas de différence constatée entre trajet sur autoroute ou sur les routes d’Islande, véhicule avec galerie et schnorchel). Prix de revient moyen du gasoil au km : 0,165 €. Le prix du litre de gasoil en Islande était sensiblement le même qu’en France en cet été 2011 où il a été particulièrement cher.
Notre budget global pour 2 adultes aura été de 5 225 €.
Le voyage en Ferry et les frais du trajet (gasoil, repas et hébergement en route, repas sur le bateau) représentent 61% de notre budget global.
Le séjour en Islande représente 39 % de notre budget global.
La part du budget pour se rendre en Islande est donc conséquente.
Mais un comparatif rapide m’a permis de vérifier que si nous avions pris l’avion, loué un 4×4 (ordinaire, genre Suzuki Vitara) pour la même période, cela nous aurait coûté au moins 2 000 € de plus, avec un confort moindre, puisque nous n’aurions pas bénéficié de l’aménagement du Defender.
Notre budget moyen quotidien en Islande sur 28 jours pour 2 adultes : 72 €, se décomposant :
• 29 € gasoil,
• 12 € camping,
• 32 € courses (hors petits cadeaux, souvenirs…)
Pour rappel, nous n’avons jamais mangé au restaurant excepté un fast-food le premier jour à Egilsstadir, aucun frais annexes, genre ballade en bateau pour aller voir les baleines…Nous ne sommes pas passé par Reykjavik, donc pas de tentation « shopping »…
nourriture
Les prix dans les supermarchés ne nous ont pas semblé vraiment plus chers qu’en France. Il faut juste faire attention à certains produits, et privilégier pour la viande, le mouton, plutôt que le bœuf, hors de prix. Le saumon fumé et le saumon frais (rare) ou surgelé sont abordables et de bonne qualité.Nous en avons fait presque notre ordinaire et le midi nous avons souvent «sandwichés» saumon fumé. Pratique, nous avons souvent acheté des sachets de pommes de terre précuites, mais aussi des sachets de légumes surgelés précuits que nous laissions décongeler dans le frigo. Ça permettait de manger plus équilibré que les traditionnels plats de pâtes qu’il est courant de consommer en camping. Tomates, concombre, petites carottes, sont faciles à trouver et permettent de manger frais. Comme produit laitier, on trouve toutes sortes de yaourts parfumés aux fruits et quelques fromages. Charcuterie : pastrami, jambon, saucisses.
Eau minérale vendue en bouteille. Mais l’eau du robinet est en général est très bonne, parfois elle a un goût de soufre et une couleur jaune, suivant les endroits, mais elle reste potable. La plupart du temps nous avons bu de la bière quasiment sans alcool (2°) vendu dans les supermarchés. Les magasins d’état vendant de l’alcool ne se trouvent que dans les villes un peu importantes et ont des horaires très particuliers, nous ne les avons pas vraiment cherchés.
météo
Cette année, d’après les Islandais eux-mêmes, aura été une année exceptionnelle où l’hiver s’est prolongé très tard.
Pour la période où nous y étions, en général la moyenne des températures est de 12°. Cette année, elle aura été aux environs de 6°, souvent avec un vent glacial qui renforçait la sensation de froid.
Au total nous aurons eu :
• 14 jours de temps froid et sec (ciel bleu ou ciel couvert, sans pluie)
• 4 jours de pluie
• 6 jours de crachin ou « dans les nuages »
• 4 jours de vrai beau temps
vêtements
La plupart du temps, multicouches : 4. Sous t-shirt en laine, t-shirt en coton, 1 ou 2 laines polaires, parka ou anorak coupe-vent. Bonnet souvent, et gants dans la poche ou sur les mains. Pantalon : jeans ou autre. Chaussettes épaisses, chaussures de marche.
camping
Le degré d’équipement des campings est variable.
La moitié de ceux que nous avons fréquenté ont de l’eau chaude et des douches (prévoir de garder des pièces de 100 kr, souvent 300 kr pour 5 mn de douche). En général les sanitaires ne sont pas nombreux. Pour la période où nous y étions, cela n’a jamais vraiment été un souci, car nous n’étions pas nombreux. En pleine saison, cela est peut-être plus problématique. Les terrains les mieux pourvus ont une salle commune avec des plaques de cuisson et quelques casseroles et poêles. Pas toujours facile d’accès, quand il y a du monde. Mieux vaut avoir un petit réchaud pour chauffer ses plats sur une table de la salle.
Pour les recharges de gaz, privilégier la marque Primus, même si on trouve des recharges camping-gaz à valve. Impossible de trouver des bouteilles camping-gaz type 901, 904 et 907.
Certains campings font payer la recharge de téléphone portable ou des batteries d’appareil photos. (Nous n’avons pas eu ce problème, ayant un convertisseur 12v – 220 v dans la voiture).
Le pire camping où nous ayons été, à éviter, voir J 11 : Arnarstapi.
La palme des plus propres, et des mieux équipés : Hvammstangi, Husafell, Svinafell (à Skaftafell).
La palme des mieux situés dans le paysage : Landmannalaugar, Dynjandi (Fjallfoss), Kerlingarfjoll.
Horaire : la plupart du temps, nous sommes arrivés très tard dans les terrains de camping, ça n’a jamais été un problème. On trouve une place, on s’installe et le lendemain matin, soit quelqu’un passe pour encaisser, soit on passe au bureau d’accueil quand il y en a un.
Ce que j’ai détesté le plus en camping en Islande: faire la vaisselle, à minuit, dehors, en plein vent glacial.
voiture
Je n’ai eu strictement aucun souci avec le Defender, ni avec son aménagement intérieur. La seule fois où j’ai eu à sortir un outil, ça a été un tournevis, pour resserrer une petite vis d’un placard. Il est vrai que finalement il n’a pas été mis à rude épreuve, dans la mesure où les pistes ont ouvert tard cette année et que du coup nous n’avons pas emprunté de pistes vraiment difficiles et que j’ai joué la prudence. Partout où nous sommes allés nous avons vu divers 4×4 de location passer sans problème, en dehors d’un Jeep Cherokee (voir J 21), mais la faute en revenait au conducteur.
Avec ce véhicule, j’ai toujours eu le sentiment d’avoir une grande marge de sécurité, et l’aménagement intérieur a permis de rendre le voyage plus agréable. Préparer à manger au chaud, pique-niquer à l’abri du vent et coucher sans contact direct avec le sol s’est révélé confortable.
Mon Defender est équipé d’un chauffage stationnaire Webasto, branché sur le circuit d’eau du moteur, alimenté sur le réservoir de gasoil. Si c’est efficace pour chauffer l’habitacle quand le moteur est encore chaud, ce n’est absolument pas efficace à froid. Ce système est plus destiné à chauffer le moteur par grand froid, pour éviter son usure plutôt que de chauffer l’intérieur du véhicule.
Par ailleurs, la mise en route du chauffage génère des gaz d’échappement et suivant le sens du vent, ce peut-être très désagréable pour un voisin en tente à proximité.
Sur les routes d’Islande, comme beaucoup de pays nordiques, il faut rouler avec les feux de croisement allumés. Quand il fait beau, qu’en été, il ne fait jamais nuit, ça paraît ridicule et l’on oublie facilement. A plusieurs reprises, en croisant des autocars d’excursions, des chauffeurs m’ont signalé mon oubli, d’un geste que j’ai souvent trouvé peu aimable.
Passage des gués : voir J 19, J 21, J 22.
coups de coeur et déceptions
Coups de cœur principaux :
• Leirhnjukur & Namafjall
• Kerlingarfjoll & Hveravellir
• Gullfoss
• Solheimajokull, (Sólheimajökull)
• Landmannalaugar
• Jokulsarlon
• Les macareux-moine
Là où nous ne sommes pas allés soit volontairement, soit involontairement :
• Reykjavik et la péninsule de Reykjanes
• Porsmork (Thorsmork)
• Askja
• Laki
• Bateau à Husavik (Baleines)
Les déceptions :
• Geysir & Thingvellir (Þingvellir)
• Les fjords de l’Ouest (surtout en raison du rapport kilomètres / intérêt)
• Le manque de contact avec les Islandais (liés sans doute à notre mode de voyage)
photographie, lumière
A la période de l’année où nous sommes allés en Islande, il ne fait quasiment jamais nuit. Au solstice, le soleil se couche et se lève à 30° du Nord, ainsi il y a peu de parties qui se sont jamais éclairées par le soleil (quand il n’est pas masqué par les nuages !). Les plus belles lumières sont donc à partir de 20, 21 heures et le matin avant 5, 6 heures. Difficile d’être à la fois du soir et du matin, tous les jours, pendant un mois !
Nous avons eu tendance à nous décaler vers le soir et à rester sur les sites jusqu’à 22, 23 heures, avec l’avantage de se retrouver souvent seuls. En Islande, même en été, le soleil n’est jamais haut sur l’horizon, au solstice, l’angle le plus élevé est de 49°, on est donc loin d’une lumière zénithale qui écrase les reliefs. Mais au-delà de la théorie, tout cela est aussi fonction de la météo…
Certains sites sont très poussiéreux. Si l’on s’arrête sur le bord d’une piste, mieux vaut éviter de changer d’objectif au moment où une voiture passe, si l’on ne veut pas se retrouver avec des poussières sur le capteur.
Sur les sites volcaniques, la vapeur chaude qui s’échappe des évents produit parfois de la condensation sur l’objectif qui est froid. Ça peut servir pour faire un effet de brouillard, mais c’est rarement l’effet désiré.
Aux abords des cascades, on est souvent confronté aux embruns qui volent et qui mouille le matériel, prévoir sacs plastiques, ziplock et plusieurs chiffons micro-fribres. Ces protections serviront également quand il pleut…
Un pied photo est utile pour faire des poses longues et obtenir ces effets de fluidité pour les chutes d’eau. Le vent est un ennemi permanent et il vaut mieux avoir un pied assez lourd et stable ou prévoir de le lester, heureusement les cailloux en général ne manquent pas.
En matière de filtres : un polarisant (attention aux effets trop marqués et aux ciels non homogènes avec les grand angles), un jeu de filtres dégradés et des filtres de densité neutre ou un filtre de densité variable sont utiles.
Pour photographier les oiseaux, en dehors des spécialistes, dont je ne suis pas, qui viendront avec des 400 ou 600 mm à grande ouverture, un zoom allant jusqu’au 200 mm ou mieux à 300 mm est utile. Mieux vaux avoir un appareil dont le suivi de point soit très réactif, si l’on veut photographier les oiseaux en vol. Là, les vrais reflex se comportent bien mieux que les appareils dit « hybrides » à objectifs interchangeables. J’ai pu en faire l’expérience, ayant à la fois, un Canon Mark II et un Panasonic GH2. Je n’ai quasiment jamais pu faire une photo nette d’un oiseau en vol avec le Panasonic et le 100-300mm (équivalent à 200-600mm), quelque soit le mode de mise au point choisi.
- Matériel : Canon MKII – 17-40 mm f4 , 24-105 mm f4, 70-200 mm f4 IS, multiplicateur 1,4 x, 24mm TSE.
- Boîtier Canon 5D, en secours.
- Panasonic GH2 : 7-14 mm, 14-140 mm, 100-300 mm
- Panasonic GH1 : 14 mm avec intervallomètre.
- Pied Giottos, rotule Acratech.
- Filtres polarisants, Dégradés neutres, ND variable.
guides
« Islande, guide de l’île aux volcans » éditions : Les guides du voyageur, Marcus
Très complet sur le volcanisme, la géologie, la faune, la flore.
« Islande » éditions : Bibliothèque du voyageur – Gallimard
Guide illustré assez complet, plus axé sur l’histoire, les musées que sur les sites naturels
« Islande » éditions : petit futé
Assez complet et généraliste
« Islande » éditions : guide du routard
Synthétique, léger à emporter, détails pratiques pour les hébergements.
« Islande, 135 sites naturels à découvrir » éditions Marcus itinéraires et découvertes.
J’ai découvert ce petit guide tard, je le trouve très pratique et synthétique et idéal pour faire des choix quand on prépare un voyage en Islande.
« Iceland, the finest coastal and mountains walks » Rother Walking Guide
Il existe également une version française de ce guide, très utile et bien fait, quand on veut faire des ballades à pied. Les temps indiqués m’ont paru sous estimés, il est vrai qu’ils ne tiennent pas compte des arrêts photo…
Pour une fois, je n’ai pas acheté le Lonely Planet, j’apprécie et utilise en général cette collection, mais j’estimai avoir assez de guides.
cartes & GPS
J’ai utilisé principalement la carte Freytag-Berndt au 1/400 000, ainsi que la carte Ferdarkort au 1/250 000 du centre de l’Islande (cher !). Les deux achetées au Vieux Campeur.
La carte topo disponible gratuitement et compatible avec les logiciels Garmin m’a été extrêmement utile pour préparer le voyage et entrer des points sur le GPS Garmin Zumo 660.
Le GPS a permis d’enregistrer les traces du parcours et la géolocalisation des photos.
sites & liens
• voyage-islande.fr : site et forum, une vraie mine d’infos
• voyageforum.com … Islande : voyage forum d’échange d’informations
• http://voyageenislande.free.fr : ancien, mais reste incontournable ! (site fermé maintenant en 2014, dommage)
• Smyrilline : le site de la seule compagnie de ferry desservant l’Islande
• état des routes en Islande
• carte topo d’Islande téléchargeable gratuitement