• Stykkishólmur
• Arnarstapi
Lever vers 9 heures, le temps est couvert, il fait 10°, puis un vent glacial se lève, il durera 3 jours !
Le camping de Stykkishólmur est bondé et les sanitaires pris d’assaut. Deux cabines de douche dehors sans toit ! Le vent glacial s’engouffre par le haut et sous la porte. Une des deux douches ne fonctionne pas, mais mauvaise pioche, je ne m’en aperçois qu’une fois complètement déshabillé. 1800 kr pour ce camping. Renseignement pris auprès de « l’encaisseur » du terrain, le premier week-end de l’été est traditionnellement un week-end de sortie pour les Islandais, souvent organisé collectivement par les entreprises, d’où l’explication de l’affluence.
Nous continuons la 54, puis la 574 vers l’ouest. En suivant la côte, la route longe d’abord des champs de lave recouverts de mousse. Nous déjeunerons, comme d’habitude, à l’arrière du Defender, malgré la présence du soleil le vent est frigorifiant.
Une fois atteinte l’extrémité occidentale de la péninsule de Snaefellsness, en allant vers le sud, on a des points de vue sur le Snæfellsjökull.
La face nord présentait un versant complètement enneigé, cette face sud est étonnante, monochrome, avec les névés résiduels enchâssés dans les coulées de lave noire.
Arrêt près du phare de Malariff où les vagues jouent à projeter en l’air des petits cailloux noirs, qui retombent sur la plage de galets mouillés, hyper-brillants.
Installation tôt (19 heures) au camping d’Arnarstapi, avec l’idée de repartir ensuite explorer les environs, en espérant profiter de la belle lumière qui s’annonce pour cette soirée. Le terrain est géré par un bar-restaurant qui se trouve à côté, l’accueil charmant est fait par deux jeunes et jolies blondes Islandaises. Mais ce sera le plus mauvais rapport qualité/prix des campings d’Islande que nous aurons fréquentés. 3000 kr la nuit pour des installations vétustes, mal bricolées, et pire, sales !
Pour se protéger du vent, nous choisissons un emplacement près d’une haie d’arbustes qui peinent à pousser, et dont la hauteur et l’inclinaison tendent à montrer que le vent doit être fréquent dans cette région.
Une fois installés, départ et arrêt pour les rochers de Londrangar. Nous allons en direction de la 54. Dans cette partie, c’est une route transversale dans l’axe nord– sud qui permet de rejoindre par l’intérieur les deux rives de la péninsule. La piste F570 qui permet de s’approcher plus du flan Est du volcan est malheureusement encore fermée.
L’aller se fait avec le soleil en pleine face, l’éblouissement est tel que nous avons du mal à juger de la « qualité » de la lumière. Une fois la rive Nord atteinte, demi-tour, avec le soleil dans le dos cette fois ci.
Quelques photos du sommet du Snæfellsjökull et d’une cascade s’écoulant devant un massif montagneux.
De retour au camping, après 23 h. Un beau ciel rouge avec une grosse vague de nuages menaçants surnage au dessus des sommets vers 1 heure.
les images du jour
Kilomètres du jour : 200.