• Geysir
• Kerlingarfjoll (Kerlingarfjöll)
Ce matin, presque une grâce matinée : lever à 9h.
Il fait un temps superbe, doux, presque chaud !
Le rangement se fait en T-shirt, du jamais vu jusqu’à présent.
Nouvel un arrêt à Gullfoss, il est midi et cette fois-ci il y a beaucoup plus de monde. Nous y retrouvons Charly, que nous avions perdu de vue depuis les fjords de l’Ouest. Il compte remonter vers le Nord par la 35 et, comme nous, aller à Kerlingarfjoll.
Nous ferons quasiment la route ensemble. En gardant suffisamment de distance pour éviter le nuage de poussière généré par l’un ou l’autre.
La 35 est assez pénible, il s’agit d’une piste caillouteuse, ne présentant pas de difficultés de franchissement, d’ailleurs dans cette partie, elle a perdu son « F », elle n’est donc pas réservée aux 4 x 4. Mais il y a de longs tronçons de « tôle ondulée » et malgré que tout soit bien calé dans le Defender, ça vibre désagréablement. Beaucoup de cyclistes, qui doivent manger de la poussière à chaque voiture qui passe.
Après 70 kilomètres, bifurcation à droite vers la F347.
Cette piste était réputée ardue, mais les principaux gués ont été tubés et elle ne présente plus de difficultés. Engins de chantier et camions le long de la route montrent que l’aménagement va sans doute continuer.
Arrivés au terrain de camping, (il y a aussi des chambres et un restaurant), renseignements sur l’état de la piste qui va au-delà, pour s’approcher des massifs ocres d’où s’échappent des fumerolles. Il semble que ce soit praticable pour le genre de véhicule que nous avons, donc nous partons. Ça monte raide, très raide (boîte courte), à plusieurs endroits des congères bordent la piste et des zones de neige en partie fondue forment des ornières de boue. Le voyant « Track-Control », un dispositif électronique de blocage de différentiel s’allume à plusieurs reprises, montrant qu’il y a des pertes d’adhérence.
Après quelques passages glissants, la moto de Charly, est arrêtée en plein milieu de la piste, il a continué à pied.
Là haut le spectacle est superbe.
L’activité volcanique est palpable, ça fume de tous les côtés, le tout environné d’épaisses couches de glace fendues, qui dans leur profondeur laissent apparaître la couleur bleue typique de la glace compactée.
De retour au camping, (1500 kr, eau froide), après une redescente bien glissante, installation et dîner, en compagnie de deux touristes françaises, dans la salle commune où il fait froid. Il y a un chauffage au gaz qui ne marche pas, finalement Robert réussi à le mettre en route.
Nous mettons tout en commun et ce soir c’est « Byzance » , vin blanc suisse, côtes d’agneau, saumon, pâtes, riz, rösti, mandarines en boîte…
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