Livre de photographies, réalisées dans la ville fantôme de Kolmanskop, au sud de la Namibie. Par analogie aux symétries du décor, sont juxtaposées aux images en couleurs, les mêmes en noir et blanc, dans un effet de miroir.
Kolmanskop est située au sud de la Namibie, à une dizaine de kilomètres de la ville de Lüderitz.

Fondée par des colons allemands au début du XXème siècle, elle a servi de base à la recherche de diamants sur un vaste territoire, qui s’étend vers le sud sur plus de 100 kilomètres. Ce territoire est toujours interdit d’accès, car toujours exploité avec des techniques plus modernes, Kolmanskop en reste une porte d’entrée et de sortie très contrôlée.
Abandonnée en 1956, la ville est progressivement envahie par le sable du désert du Namib. C’est désormais une ville fantôme.
Outre des maisons pour les dirigeants de l’entreprise, la ville comportait une école pour les enfants des colons, un hôpital et même un casino.
L’atmosphère y est étrange, le vent souffle en rafales, le sable cingle les façades et s’insère partout, les tôles grincent, comme un écho des soupirs et des gémissements des ouvriers qui se prolongerait depuis un demi-siècle. Les conditions de travail y étaient terribles. Au début du 20ème siècle, la Namibie a été le pays où les concepts de camp de concentration et d’extermination par le travail ont été élaborés. Les Namas et les Héréros en ont été les victimes.
L’architecture des maisons, d’inspiration allemande, semble surréaliste au milieu du désert.
Ce lieu n’est pas figé, il s’érode progressivement, s’enfouissant sous le sable. Portes et fenêtres bloquées laissent apercevoir des enfilades comme dans un jeu de miroir. Les papiers peints aux couleurs vives, la lumière qui s’infiltrent par les toits effondrés sculpte les volumes, de manière différente à chaque instant, en accentuant le détail des textures. L’ensemble donne la sensation de parcourir l’univers croisé de Magritte et de Dali.
Par analogie aux symétries du décor, sont juxtaposées aux images en couleurs, les mêmes en noir et blanc, dans un effet de miroir.












Le livre comporte 40 pages.
Il s’agit, pour l’instant, d’une édition limitée (impression numérique à l’unité).
Format A5 (15 x 21 cm), couverture cartonnée rigide, papier 170g
Les personnes intéressées peuvent me contacter.]