Concours 2019 de dahlias au Parc Floral dans le bois de Vincennes, à proximité de Paris.
L’occasion aussi de se rendre compte des capacités et du rendu de l’objectif Voigtlander 40mm f1.2 en l’utilisant à des ouvertures assez grandes et à la distance minimum de mise au point.
Cet objectif est assez étonnant, c’est comme si on avait deux objectifs en un. Une douceur et un rendu du flou (le fameux bokeh) qui s’apparente à des optiques vintage quand il est utilisé à des diaphragmes de f1.2 à f2.8 et un rendu très piqué et contrasté à des ouvertures plus fermées.
Petit inconvénient tout de même, à grande ouverture et distance rapprochée, les aberrations chromatiques sont difficiles à maîtriser en post-production, sans doute dues au fait que l’optique, bien qu’utilisant des lentilles asphériques, ne comporte pas d’éléments flottants.
Monté sur un Sony A7R2, le mode loupe, pour faciliter la mise au point s’active automatiquement, suivant les paramètres réglés sur le boîtier. Par contre une fois en mode loupe, on perd le cadrage entier. Il serait bien que Sony suive l’exemple de Panasonic qui permet d’avoir une fenêtre grossissante de la zone de mise au point simultanément avec le cadrage entier. Mais cela est spécifique à Sony et la manière dont le mode de mise au point manuel est géré, quelque soit l’optique, ce n’est pas particulier aux optiques Voigtlander.