NORRÖNA DECK 8
Livre de photographies. (2018)
J’ai réuni dans ce livre les photographies réalisées pendant les multiples traversées que j’ai effectuées sur le bateau qui relie le Danemark et l’Islande. Traitement uniquement en noir et blanc pour ces images.
Le Norröna, qui bat pavillon féroïen est l’unique bateau qui permet d’aller aux îles Féroé ou en Islande avec un véhicule. Il navigue entre Hirtshals au nord du Danemark, et Seydisfjördur en Islande, en faisant une brève escale à Tórshavn, capitale des îles Féroé.
Ce ferry, qui appartient à la compagnie Smyril-Line, a été construit en Allemagne en 2003 et circule depuis toute l’année, sans jamais s’arrêter, même l’hiver où les conditions climatiques peuvent rendre la traversée agitée.
Principalement destiné aux passagers et aux véhicules de tourisme, le bateau sert aussi au fret et embarque des containers. Il peut transporter presque 1500 passagers, 800 véhicules et 120 membres d’équipage.
A la haute saison, de mai à septembre, comme c’est l’unique bateau possible pour ceux désirant embarquer leur véhicule et qu’il n’y a qu’un départ par semaine, les réservations sont faites très tôt. Avec le succès touristique de l’Islande, il devient difficile de trouver une place sans réservation 6 mois avant le départ.
Les passagers sont de différentes nationalités européennes, notamment : allemands, danois, hollandais, belges, français, anglais, polonais, tchèques, espagnols, italiens…
Tout type de véhicules y embarquent, cars de tourisme, camping-cars, camions 4×4 suréquipés, 4×4 customisés, voitures ordinaires, mais aussi beaucoup de motos, des vélos….
La traversée est longue, presque trois jours, donc deux nuits à dormir dans des cabines munies de couchettes. On trouve sur ce bateau, cafétérias, restaurants, bars, cinéma, boutique free-taxet même une petite piscine intérieure.
Au cours de mes multiples voyages en Islande, j’ai effectué ce trajet quatre fois en été avec mon véhicule, donc huit traversées. En général je n’aime pas rester enfermé dans une cabine, en raison d’une sensation de claustrophobie. Je passe donc le plus de temps possible à l’extérieur sur le pont supérieur, le Deck 8.
Nous sommes tous habillés avec le même type de vêtements, typique du randonneur en pays froid, hormis les motards qui gardent leur combinaison. Cette ressemblance dans les tenues vestimentaires, dans le comportement, m’ont donné l’idée de faire une série d’images qui anonymiseraient les passagers en les plaçant dans des cadrages s’appuyant sur les éléments graphiques de l’architecture du bateau et en me limitant volontairement à des images prises à l’extérieur sur le Deck 8.
J’ai choisi le noir et blanc pour ce propos, en utilisant un appareil photo numérique dont le capteur a été modifié et qui perçoit les longueurs d’onde dans l’infrarouge.
Le travail de post-production a consisté à passer les images couleurs au rendu particulier vers du noir et blanc et travailler sur le contraste des images, parfois très localement.
Le livre comporte 80 pages.
Il s’agit, pour l’instant, d’une édition limitée (impression numérique à l’unité).
Il existe aussi une version pdf de ce livre.
Les photographies de ce livre vont faire l’objet d’un portfolio de tirages fine-art en édition limitée.
Les personnes intéressées peuvent me contacter.