• Breidalsvik (Breiðdalsvík)
• Bakkagerdi
La météo islandaise semble nous narguer.
A deux jours du départ, le temps se met au beau et ce matin il fait 13° !
Toujours en longeant les fjords de l’Est, on abandonne la 1 pour la 96 puis la 955.
Au village de Fáskrúðsfjörður, traditionnellement une halte pour les pêcheurs français en Islande à la fin du 19 ème siècle, les noms des rues sont indiqués dans les deux langues. A la sortie du village un cimetière dédié au marins français domine le fjord.
Nous longeons le Reyðarfjörður. En face on aperçoit l’usine d’aluminium ALCOA, résultante de l’établissement du barrage de Kárahnjúkar qui a fait polémique en Islande.
Sur la piste 953 vers le Mjoifjordur la neige est encore présente sur les sommets et parfois sur le bord de la piste à 500 m d’altitude le 12 juillet !
Après Egilsstadir, la 94 en direction de Bakkagerdi et du Borgarfjordur.
Nous devions y retourner, cela avait été le premier endroit où nous étions allé en arrivant, mais le temps était vraiment mauvais.
Là, il fait très beau et les fameux sommets de Dyrfjöll sont visibles.
Au petit port de Höfn, (Höfn signifie port en Islandais) à la pointe du fjord, une petite réserve ornithologique se trouve là, sur quelques rochers, et des colonies de macareux-moines y habitent en période de nidification.
3 heures sur place à les observer aller et venir, parfois avec le bec rempli de plusieurs petits poissons transparents. Leur technique de vol et surtout d’atterrissage est surprenante. Parfois les mouettes leur foncent dessus, sans doute pour récupérer le fruit de leur pêche, mais tout malhabiles qu’ils paraissent, ils s’en sortent très bien.
Camping au village de Bakkagerdi (1500 kr). Eau chaude et douches, ainsi qu’une cuisine et salle commune.
Dans le camping, rencontre avec une famille qui voyage dans un vieux camion de l’armée suisse, qui date des années 60. Ils ont déjà passé plusieurs années en Afrique avec leur véhicule.
Le soir pendant le dîner, dans la salle commune, je discute avec un couple de touristes islandais. Enfin un vrai contact avec des autochtones, ils viennent de Reykjavik, mais aiment cette région et y randonner. Nous parlons de la beauté des paysages de leur pays, de la crise économique … Ils me disent qu’ils ont peu voyagé à l’étranger, mais qu’ils sont allé au Costa-Rica. Je reconnais en eux, sur le choix de cette destination, de vrais amoureux de la nature et de la faune.
Kilomètres du jour : 250.
les images du jour
J 28 : Bakkagerdi – Seydisfjördur