• Dynjandi (Fjallfoss)
• Stykkis-Holmur (Stykkishólmur)
Lever 8 heures, temps couvert, 9°, un peu de soleil dans la journée.
Nous partons pour ce qui se révélera être la plus longue étape de notre séjour. Auparavant j’ai dégonflé les pneus : 1,8 à l’avant, 2 à l’arrière car je trouvais le Defender un peu trop rebondissant sur les « gravel roads ».
La route 60 ne contourne pas tous les fjords. Par contre à partir d’Isafjordur, la 61 épouse parfaitement la côte.
A une pointe, sur le bord de la route, une pancarte avec un dessin de phoque. Effectivement, sur un rocher, se trouvent une maman et un bébé phoque. Vraiment loin tout de même pour bien les observer.
Les kilomètres s’allongent et le temps couvert n’aide pas à rompre, l’impression que je ressens d’une certaine monotonie du paysage.
La 61 en direction d’Holmavik quitte le bord de mer pour s’enfoncer dans les terres et prendre de l’altitude. Au fur et à mesure que nous montons, nous pénétrons dans les nuages. Des cyclistes grimpent péniblement avec un vent glacial de face, la route est bordée de névés. Soudain apparaît une succession de petites chutes d’eau entourée de congères de neige.
Nous comptions prendre la 608 à droite pour raccourcir le trajet et cette route de montagne pouvait nous offrir quelques bonnes surprises. Mais une pancarte indique qu’elle est infranchissable. Donc poursuite de la même route vers le sud-est. Dans la descente, les cyclistes qui nous avaient dépassés pendant que nous faisions des photos, sont en train de monter leur tente en sauvages, en plein vent. Il est 21 heures passées.
Vers 22 h 30, arrivée à la bifurcation avec la 54 qui pénètre au nord de la péninsule de Snaefellsness.
A gauche de la route un terrain de camping a l’air bondé. Vu l’heure tardive, nous rentrons sur le chemin. Il semble ne pas y avoir une seule place disponible, les gens sont entassés les uns sur les autres et l’environnement ne semble pas très accueillant !
Marche arrière.
Il y a un camping à Stykkis-Holmur.
Un peu après minuit, nous arrivons, enfin. Là aussi le terrain est plein, surtout des Islandais, qui ont l’air de tous se connaître, les camping-cars, les tentes sur remorque sont serrés les uns contre les autres. Que se passe-t-il ? Après avoir choisi un endroit possible, installation au plus vite, une soupe rapide et vers 1 heure : au lit … tandis que des enfants jouent encore au foot, qu’il y a de la musique et un barbecue collectif qui rassemble plein de gens. Pourtant le vent est glacial.
Cette étape aura été harassante, 488 kms parcourus !
J’ai commis une erreur et pas assez préparé ce tronçon.
les images du jour