• Seydisfjördur (Seyðisfjörður)
• Hirstshals (Danemark)
Dans le terrain de camping, la plupart, comme nous, repartent. Bien qu’il soit très tôt, chacun plie son campement.
Nous sommes à l’embarcadère vers 6 heures.
Nous ne sommes pas tout seul à embarquer : de nombreux 4×4 (dont un Hummer, immatriculé en Pologne), des camping-cars sont dans les files. L’attente est un peu longue et la curiosité fait que chacun observe le véhicule de l’autre en regardant les aménagements. On échange nos impressions du voyage. Où êtes vous allés ? Quelles pistes avez vous empruntées ?
Comme à l’aller, les passagers des voitures doivent embarquer séparément. Une fois la voiture sur un des ponts inférieurs du Nörrona, nous rejoignons notre cabine. Cette fois-ci nous avons une vraie vue.
Les cordes qui retiennent le bateau, ne laissent plus qu’une trace humide sur le quai. Le ferry remonte lentement le fjord. Une masse nuageuse avance, flotte sur la mer et semble vouloir envelopper l’Islande et la faire disparaître.
Je passerais les 2 jours de traversée à dormir, à lire.
L’arrêt aux îles Féroé vers 3 heures du matin se fera sans moi. Par contre nous verrons mieux le passage à proximité des îles Shetland. De grands oiseaux marins accompagnent la trajectoire du bateau, soit dans son sillage, soit en rivalisant de vitesse sur le côté.
A l’arrivée, nous descendons vers les ponts inférieurs mais le retour à la voiture est difficile. Ayant embarqué parmi les premiers, nous ne reconnaissons rien. Les voitures sont tellement serrées les unes contre les autres, qu’on arrive même pas à passer avec les sacs. Certains se montrent angoissés et énervés de peur que la carrosserie de leur véhicule ne soit rayée avec le frottement des bagages.
Débarquement à l’heure, le samedi midi à Hirtshals.
Nous avons décidé de faire la route d’une seule traite vers la Belgique. Ces 1000 kms se feront sous un ciel plutôt agréable au Danemark, puis très couvert au nord de l’Allemagne et sous des pluies d’orage au sud.
Les voitures allemandes nous doublent à des vitesses hallucinantes en projetant des gerbes d’eau. Ces autoroutes sont en mauvais état, le macadam retient l’eau, avec par endroit des risques d’aquaplaning. Je préfère quitter l’itinéraire indiqué par le GPS pour passer par des routes de Hollande plus tranquille.
Nous arrivons chez Robert, vers 2 heures du matin.
Je repars le lendemain matin et arriverai chez moi en région parisienne tranquillement à l’heure du déjeuner.
les images du retour