• Jokulsarlon
Couverture nuageuse 100 %, toujours du brouillard, mais le crachin s’est arrêté et il n’y a pas de vent.
Retour au bord du lac Jokulsarlon, toujours beaucoup de monde, le lieu est un must pour les tours photographiques et les « photographic workshop ».
J’échange quelques mots avec un photographe anglais qui vit à Reykjavik et qui pilote à bord de son 4×4 un touriste photographe américain. Je n’ose pas imaginer le coût d’un tel séjour en individuel. Les voyages photographiques deviennent une véritable industrie en Islande.
Après quelques images faites en arpentant les rives, je pars vers le Fjallsarlon, beaucoup moins fréquenté, j’y serai seul pendant plus de 2 heures. Ce lac est intéressant, la langue glaciaire y déverse son lot d’icebergs, mais la petite rivière qui mène à la mer n’a qu’un faible débit, les blocs y sont prisonniers. La surface est encore plus calme qu’au Jokulsarlon et la langue glaciaire s’y reflète parfaitement.
Pensant avoir épuisé un peu le sujet, la lumière ne changeant pas, je repars vers Jokulsarlon, côté plage cette fois-ci.
Le sable noir est constellé des traces des flots de touristes qui sont passés.
Pendant que je marche, deux Hummers foncent le plus loin possible sur la plage, zappant le parking et débarquent une douzaine de « photographes » qui restent agglutinés autour des mêmes blocs de glace. Ils doivent avoir des difficultés pour prendre des photos sans avoir un de leur « collègue » dans le champ…Je fuis et j’essaie de m’isoler.
Je découvre un magnifique iceberg échoué sur la plage, avec de belles transparences, il doit bien faire 3 mètres de large, les vagues viennent mourir autour. Poses longues, pour capter les sillons du flux et du reflux marqués par les petits galets noirs brillants.
les images du jour