• Vik
Il a neigé toute la nuit et la couche mesure au moins 30 cm. Le vent n’a pas faibli. L’auberge est en hauteur, et de là, on voit les chasse-neige s’activer et plusieurs voitures sont arrêtées au pied de la côte sur la route N°1 devant le panneau indicateur. Je devine des caractères rouges, qui signalent des vitesses de vent fort. Le site internet des conditions routières indique des passages difficiles et marque les emplacements des chasse-neige.
Certains touristes essaient de partir avec leur véhicule, après avoir pelleté les amas de neige autour de leur voiture. Ça glisse, ça dérape, ça patine, alors les passagers sortent, poussent…
Je décide d’annuler ma réservation à Jokulsarlon pour ce soir dans la mesure où ma chambre à l’auberge est encore disponible.
Plus tard dans la matinée, le chasse-neige viendra dégager le chemin d’accès à l’AJ. Mais en faisant cela, il a poussé encore plus de neige derrière ma voiture. Je m’arme d’une pelle pour dégager et je tente de descendre « en ville ». Les quelques rues de Vik sont complètement enneigées, même si ça commence à fondre (il fait doux : 5°). Ça dérape beaucoup, et même dans le centre de Vik, je n’aperçois même pas la mer. Je renonce et remonte à l’auberge.
Dans l’après midi, nouvelle tentative, à pied cette fois. Il pleut, on s’enfonce dans la neige qui fond, des grosses flaques d’eau se sont formées.L’étanchéité de mes chaussures est mise à mal et je commence à avoir les pieds mouillés. Finalement, là aussi je renonce à aller jusqu’au bord de mer.
La superette est fermée, on est dimanche, seule la station service N1 est ouverte.