• Vik
• Jokulsarlon
Ce matin la neige est encore présente par plaques, mais elle a bien fondu.
Je repasse de l’autre côté du col, vers l’Ouest, pour prendre la 215 et aller vers Reynisfjara. Je suis à peine arrivé, qu’un autocar déverse un flot d’adolescents qui vont se coller dans la caverne de la falaise à côté des orgues basaltiques. Les vagues sont violentes.
Je marche à distance sur la plage et tente quelques images dans cet univers totalement monochrome et contrasté, du noir, du blanc. Il y a un coin de ciel bleu et quelques nuages pommelés que le soleil encore bas éclaire par dessous. Une demie-heure plus tard, le ciel est tout gris, puis le crachin arrive.
Les ados repartent, je reste un peu pour profiter de ces instants de solitude.
Je reprends la route, arrêt à la superette de Vik pour quelques courses puis direction l’Est.
Je passe sur le pont provisoire construit après le Jokulhaup de d’été 2011. Je campais près de Skaftafell quand c’est arrivé et par chance j’étais du bon côté, reprenant le bateau à Seydisfjordur.
Les brèches ouvertes dans l’ancienne route sont impressionnantes.
A chaque fois qu’on s’arrête et s’approche des chevaux, curieux comme ils sont, ils viennent se coller près de la clôture, pas simple de les photographier dans le paysage…
La route longe de vastes étendues de sable noir, l’horizon ponctué par les poteaux des lignes électriques.
Passée la route vers Skaftafell, petite piste à gauche vers la langue glaciaire de Svinafellsjokull. A la couleur bleue de la glace se mêle les trainées de cendres noires.
Le temps est toujours aussi couvert et ça crachine.
Arrivée à Jokulsarlon, brouillard, on ne voit que quelques icebergs qui flottent au premier plan et des têtes de phoques qui émergent de temps en temps. Très peu de vent, la surface du lac est lisse et n’est pas troublée par les bateaux amphibies qui sont une plaie pour le photographe en été.
Le lac n’est pas gelé, sans doute en raison de sa proximité immédiate avec la mer.
Sur la plage, c’est un chaos de blocs de glace échoués, la quantité est impressionnante en comparaison avec ce qui est visible en été.
les images du jour
















