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Mardi 14 Juin
Réveil à 5 h 30, le temps est couvert…
Le temps de prendre un café et départ pour l’embarcadère.
Les Unimogs vus sur la route sont bien là, deux autres Land-Rover et un convoi de vieilles Coccinelles et de Combi Volkswagen. Pas beaucoup de Français parmi les camping-cars et autres véhicules, majoritairement des Allemands, des Hollandais, des Anglais, quelques Suisses.
Classiquement les véhicules sont rangés en file, par type, c’est essentiellement la hauteur qui est déterminante. Au guichet, nous récupérons des tickets pourvus d’une piste magnétique, l’un d’entre eux servira de clef pour la cabine. Le Norröna arrive, décharge véhicules, camions et containers, et assez vite, rembarque les partants.
Suivant la réglementation, seul le conducteur doit rester dans la voiture, les passagers doivent monter séparément et à pied dans le bateau. Pas toujours simple pour emporter les bagages nécessaires durant les deux jours de traversée, il vaut mieux préparer des sacs spécifiques. Il sera impossible de redescendre au véhicule pendant la traversée, excepté pendant la durée de l’escale aux Iles Féroé.
L’embarquement une fois commencé va assez vite et du personnel guide tout le long du trajet. La place est plus qu’optimisée, et les véhicules sont à touche-touche, il est même parfois difficile de sortir du véhicule. Surtout il convient de bien repérer sur quel pont le véhicule va voyager, « code couleur », « code animal », pour éviter le risque de confusion à l’arrivée. Le Norröna part avant l’heure à 8 h 40, au lieu des 9 heures prévues. Notre cabine, n’est pas encore prête. Cet unique ferry qui fait la liaison ne s’arrête jamais, à peine arrivé qu’il repart. On se demande comment cela se passe en cas d’avaries, ou nécessité de révision. Finalement nous pouvons accéder à notre cabine. Elle est correcte, 2 couchettes, salle d’eau avec WC et douche, un petit frigo, c’est propre. A l’aller nous avons une fenêtre mais avec la vue est en partie occultée par un élément du bateau, c’était prévu, c’est le type de cabine avec « restricted view », un peu moins cher que les autres.
Petit déjeuner au buffet, environ 15 € par personne, mais très copieux. Sur le bateau, on peut payer en espèces, en Euros, mais dans ce cas, on récupère la monnaie en Couronne Danoises. On peut payer également par carte, ou utiliser des Couronnes Danoises (échangées sur le bateau ou avec la monnaie récupérée).
Le Norröna vogue à proximité de la côte sud de la Norvège, passe à proximité des Iles Shetland. Au loin une plate-forme de forage de pétrole en mer.
Pendant la traversée, pour manger, nous utiliserons quelques provisions emportées et tout de même deux dîners pris au restaurant-buffet, très copieux mais assez cher (environ 30 € / repas avec une boisson).
Le bateau est très bien stabilisé, mais ça remue quand même un peu. Peu de gens semblent avoir le mal de mer, ou ils se sont réfugiés dans leur cabine. On peut acheter des pilules sur le bateau. J’en prendrai à titre préventif, car la météo annonce que ça va secouer cette nuit.
Nous rencontrons quelques Français avec qui nous échangeons des informations. Beaucoup de ceux que nous rencontrons n’en sont pas à leur premier voyage et certains partent pour 6 semaines ou 2 mois (souvent retraités ou enseignants). La plupart s’y rendent à cette période car ils sont passionnés d’ornithologie.
Finalement la traversée se passe calmement et nous restons sur le pont supérieur la majorité du temps. Les espaces extérieurs sont à deux endroits abrités du vent par des parois en verre, ouvertes vers l’arrière du bateau. Heureusement car ça souffle fort ! Certains s’amusent à monter sur le pont le plus élevé, et face au vent, à incliner le corps jusqu’à la limite de leur centre de gravité.
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Mercredi 15 Juin
La deuxième nuit est calme.