• Landmannalaugar
• Ljótipollur
• Eldja
• Kirkjubaejarklaustur
Ce matin, il fait humide, ça crachine, il fait 8°.
Le temps est couvert et le restera toute la journée.
Je pense qu’avec du beau temps nous serions restés au moins une journée de plus. Le site le mérite largement. La prochaine fois…
Traversée du gué du camping, le niveau d’eau a encore baissé, mais je prends la même trajectoire en S puis la F208 pour nous rendre au lac de cratère de Ljótipollur.
Sur la piste qui part de la F208 pour rejoindre le volcan, une Jeep Cherokee est embourbée dans une grande flaque d’eau. Plutôt que de la contourner, comme le laissaient suggérer des traces sur le côté, il semble que le conducteur, n’ayant pas évalué la profondeur du bourbier, soit allé tout droit. Ses efforts pour sortir de là n’ont fait qu’enfoncer encore plus la voiture jusqu’à mi-roues. La boîte automatique du véhicule n’a sans doute pas aidé. Le jeune couple allemand paraît assez désemparé et demande si nous pouvons les aider. J’avais emmené des manilles et des sangles, dont une dynamique de 15 m, qui permet de prendre de l’élan et normalement s’avère assez efficace. Je dégage le matériel que j’avais stocké dans l’intérieur du 6 ème pneu qui était sanglé sur la galerie.
Premier problème, la jeep ne dispose pas de point d’ancrage à l’avant, je vais donc essayer de la tracter par l’arrière. La sangle de 15 m n’est pas assez grande pour que je puisse tirer le véhicule sans moi-même descendre dans le bourbier avec le risque de me retrouver coincé également. C’est donc de biais que j’essaie de tirer le véhicule en marche arrière.
Malgré des essais répétés la Jeep ne bouge pas et mon Defender glisse en crabe sur le sol boueux. Mes pneus mixtes n’accrochent pas assez. Je sors une deuxième sangle, que le jeune allemand raboute à la première, malheureusement sans utiliser de manille. Cette fois-ci je peux me mettre dans l’axe. Mais rien n’y fait.
Survient un Defender islandais de location, pourvus d’énormes pneus. Les touristes belges qui le conduisent se proposent d’essayer à leur tour. Les premiers essais ne donnent rien. Puis le conducteur du Def islandais a l’idée de faire demi-tour et de tracter en marche avant. Cela se révèle efficace, car après plusieurs essais infructueux, la Jeep sort du bourbier. Je récupère mes deux sangles liées entre-elles, trempées, salies par la boue, que je bourre dans un sac poubelle et que j’attache sur la galerie. Je n’arriverai jamais à désolidariser ces deux sangles dont le nœud a subi des tractions répétées de plusieurs tonnes, au retour j’ai été obligé de sectionner la plus petite des deux sangles !
Plus d’une heure plus tard nous repartons pour le lac de cratère de Ljótipollur.
Nous rejoignons la F208 et en route vers le Sud, vers la faille d’Eldja.
Tout au long, c’est le vert, le noir avec des traces de rouge qui dominent le paysage ainsi que le blanc sale des névés qui subsistent sur les parois. Le vert des mousses prend parfois des teintes fluorescentes.
Beaucoup de gués à traverser sur la piste, mais ils sont sans problème aujourd’hui. Un couple de suisses à vélo franchissent à pied une rivière.
4 heures (arrêts photos et pique-nique compris) depuis le départ du lac de cratère Ljótipollur pour atteindre l’entrée de la faille d’Eldja.
La piste F208, ensuite parcourt un relief plus doux, longeant des champs de lave qui forment des bosses aux formes arrondies recouvertes d’une végétation rasante.
Vers 21 heures, nous rejoignons la 1, qu’on prend vers l’Est en direction de Kirkjubæjarklaustur, (même les Islandais raccourcissent en disant plus simplement «Klaustur»).
Arrivée au camping vers 21 h 30 (2000 kr).
Le temps est resté très couvert toute la journée.
Température : 10°
Charly envoie un SMS, il est bien arrivé à Seydisfjordur, prêt pour le départ. Il est passé par les fjords de l’Est qu’il a trouvé très beaux, il a vu le lac Jökulsarlon, mais malheureusement pris dans le brouillard.
Kilomètres du jour : 116.
les images du jour