• Seydisfjördur (Seyðisfjörður)
• Gufufoss
• Egilsstadir
• Bakkagerdi (Borgarfjördur-Eystri)
• Lac Lögurinn
Lever à 5 h 30, assez vite on découvre l’Islande au loin, elle est couverte de nuages
Il faut libérer les cabines deux heures avant l’arrivée du bateau, afin que les équipes de ménage les préparent pour les arrivants qui repartent d’Islande. C’est un peu contraignant, car il faut se balader avec les bagages emportés, d’où l’intérêt de se limiter à ce niveau. Nous abandonnons dans un coin quelques sacs, mais bien sûr pas question de laisser sans surveillance les ordinateurs portables, ni le matériel photo, même s’il ne faut pas tomber dans une paranoïa sécuritaire.
Le bateau s’engage dans le fjord et les montagnes, couvertes de neige, défilent de part et d’autre. On ne voit pas le spectacle jusqu’au bout, puisqu’il faut rejoindre le véhicule garé dans un pont inférieur.
Le bateau arrive à 7 h 30.
Arrivés à Seydisfjördur, la sortie s’effectue rapidement. Les formalités douanières sont vite expédiées, on ne nous demandera aucun papier d’identité (l’Islande fait partie de l’espace Schengen), ni aucun document du véhicule. Deux questions simples : combien de temps restons nous ? avons-nous du matériel de pêche ? (comme dans plusieurs pays nordiques, le matériel de pêche importé doit être désinfecté pour éviter la propagation d’un virus dans les rivières). La douanière colle un gros sticker à l’intérieur du pare-brise, indiquant notre mois d’arrivée et nous laisse passer en nous souhaitant un bon séjour.
Pas d’arrêt à Seydisfjördur, sachant que nous pourrons visiter ce village au retour. Le temps est très couvert et il fait assez froid. En route sur la 93 pour Egilsstadir, en suivant les autres véhicules sortis du bateau.
Mais auparavant, arrêt à la première cascade à voir : Gufufoss. Il y a déjà quelques voitures garées et les places de stationnement sont limitées. Premières photos « sérieuses ». Le temps couvert est plutôt favorable pour la photo de la cascade et nous avons la chance que le vent ne pousse pas trop d’embruns vers nous. Son exposition fait qu’il vaut mieux la photographier le matin, le soir, elle est à contre-jour.
Ensuite la route monte vers un col situé à environ 560 m d’altitude et rentre dans les nuages, la visibilité se réduit dramatiquement. Nous doublons lentement quelques vélos, lourdement chargés, sur cette route sinueuse. Baptême du feu pour ces cyclistes, fraîchement débarqués ! Sur les bas-côtés de la route, à travers le brouillard, quelques plaques de neige.
Dans la descente, nous sortons des nuages et arrivons à Egilsstadir. Les parkings des supermarchés sont pleins des véhicules des arrivants du bateau. Nous sacrifions au rite des courses, ce qui permet de se faire une idée de ce que l’on trouve en Islande. Dans un magasin de téléphonie, acquisition de cartes de téléphone portable du réseau Siminn, (on ne peut pas en acheter sur le bateau). Les cartes trouvent leur place dans d’anciens téléphones « desimlockés » qu’on avait pris le soin d’emporter. 4000 kr, donne droit à un numéro de téléphone Islandais et à un crédit de communications. Au centre d’informations touristiques, un hotspot WIFI nous permet d’actualiser les informations concernant la météo. Avant de repartir, passage au magasin d’alcool d’état afin d’acheter quelques bières locales. Ces magasins ont des horaires très particuliers et l’on n’en trouve pas partout, mieux vaut faire des provisions. Dans les petits supermarchés, ne sont vendues que des bières quasiment sans alcool qui titrent 2°.
Départ en direction du nord par la route 94 vers le village de Borgarfjordur-Eystri (Bakkagerdi). La route est goudronnée au départ, puis devient une piste assez roulante et en bon état. Après avoir longée des zones marécageuses, le piste grimpe dans la montagne. Assez vite nous retrouvons les nuages qui masquent les fameux sommets de Dyrfjöll. Malgré le temps, arrêt au village, dont on fait vite le tour. Il pleut légèrement et le ciel est bouché, à quelques kilomètres de là, il y a quelques rochers avec des colonies de macareux. Nous y reviendrons avec un temps meilleur.
Pour ce premier soir, dîner pris à l’arrière de la Land. J’installe mon couchage dans la voiture, où il fait 9°. La journée a été longue, nous sommes un peu surpris par le froid et la présence de neige à si basse altitude.
200 kms parcourus pour ce premier jour.
les images du jour